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Organic Mood

2018 – 2020

Installation textile immersive de 75m2, imaginée in situ par l’artiste Hyacinthe Ouattara sur invitation de la D Galerie. Commissariat : Domitille Bertrand

La première édition de Organic Mood était visible à Paris, du 29 janvier au 9 février 2020, au 49, av. Jean-Jaurès, 75019, inaugurée le mardi 28 janvier, après 5 jours de résidence de l’artiste Hyacinthe Ouattara à la D Galerie.

Crédits photo : © Audrey Japaud Garcia

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« Ceci n’est pas une exposition, c’est une œuvre »

Dans laquelle vous êtes invités à entrer…

Des liens de tissus torsadés, des filets, des fibres échevelés, des fils embobinés, un enchevêtrement d’ombres…

Comme des objets emportés par le vent, ou par un courant marin, et qui ont été déposés sur une plage, dans un grenier, une mémoire…abandonnés ?

Qui ont pénétré dans une faille et envahi tout l’espace comme le feraient des toiles d’araignées ?

Mais il y a ces bobines de coton blanc en repères, les couleurs vivent et contrastées qui communiquent une énergie de vie et de joie.

L’artiste Hyacinthe Ouattara et ses partenaires sont resplendissants de plaisir…

C’est vrai que c’est doux ! Il y a même une série de coussins qui font la chaîne.

Il suffit de se laisser aller à retisser nos bribes de récits de vie à travers les obstacles, avec les obstacles…dans cette œuvre sensorielle qui n’attend pas d’être achetée.

Lucien Humbert.

Défilant dans un dédale de fils de couleur, de paquets faits de tissus enserrés dans un entrelacs de ficelles, nous sommes transportés dans un monde féérique, ludique et sensible. Se laissant pénétrer lentement et en douceur, nous nous enfonçons dans une forêt imaginaire. Lentement nous entrons dans le cœur. Cœur de l’humain, cœur de la forêt, tout se chevauche et tout se répond dans notre être. Le cœur de la forêt qui recèle l’énergie créatrice, à l’instar de notre corps parcouru par le sang qui véhicule les substances nécessaires à notre vie. Au fur et à mesure que l’on se déplace dans l’installation, le chemin est balisé, comme pour nous éviter de nous perdre, de perdre notre identité. Arrivés devant une installation « Totem » qui nous invite dans la dimension ésotérique du zodiaque, pouvons-nous aller au-delà de nos perceptions et nous plonger dans cet autre univers pour mieux nous accepter tel que l’on est, avec nos imperfections comme les bouts de tissus épars qui pourtant forment un tout ?

Isabelle Dükü-balestrieri.